•   ( un peu trop physique ) 
     





    Il y a des jours ou je voudrais remonter la-haut, retrouver le soleil bete, les amours en peluche et les gens tout simples qui n'ont pas l'esprit tordu. Les gens qui ont de la terre sous les ongles, des maladies saines. Ceux qui travaillent dur, pensent a leur cafe du matin, a leur tele, ne lisent jamais et font l'amour dans des draps en molleton.
     
    ( 26.4.06 )


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  •  C'est une comptine, une ritournelle qu'on ne peut s'oter de l'esprit.



    ( de toutes facon j'ai les oreilles bouchees )



    La musique est un peu trop suave, elle a des epices & de la couleur. Une qui ne ressemble pas au choeur d'une eglise desertee, ni timide ni parcimonieuse.



    Je glisse de droite a gauche a contre-temps. Je n'ai pas l'habitude, je m'essouffle & je vais encore rentrer bredouille. Le rythme est insoutenable & ma voix ricoche un nombre improbable de fois avant d'etre entendue.



    ---



    Remarquez, j'ai eu ce que je voulais, le seul cote que je n'avais pas envisage c'est l'absence totale d'empreintes ( & ce de toutes sortes ) je m'explique:: quelqu'un te regarde. A ce moment la dans sa tete se passent un certain nombre de choses qui font que soit il t'a bien vue mais se detourne, soit maintient le contact visuel & s'ensuivent d'autres trucs ( j'abrege ). Dans un cas comme dans l'autre, un fragment persiste ce qui fait que si la-dite personne & toi meme frequentez les memes lieux, au bout d'une fois ou deux il se rappellera de toi ou du moins ton peu de marques se traduira par " sa tete me dit quelque chose ", " je vois qui c'est " & ainsi de suite allant peut etre jusqu'a faire connaissance un jour ou l'autre voir a " se reconnaitre entre habitues " mais la n'est pas le sujet pour le moment.



    Le sujet etant donc que mon voeu d'invisibilite ne laisse aucune note palpable c'est-a-dire que tu m'apercois sans en retenir une miette, comme un fait sans importance, la tasse de cafe que personne n'aurait commandee. Ni genante ni necessaire, d'ou le fait que je me demande si je suis sans vraiment etre mais je suppose que c'est une question d'habitude.



    Peu importe maintenant le faux-air suedois/norvegien, junk, malade, cinglee, l'exces d'altitude centimetrique ou autre. J'etais freelance en tout, je suis passee a freelance en rien. Et pour personne. Je ne vis pas par procuration, je ne vis pas vraiment, d'ou la difference.



     ---



    Je suis levee depuis plus de neuf heures. Je tourne plus rond. J'ai besoin de cafe. Dehors il fait un gris douteux trempe ce qui ne change rien a mon besoin de cafe, l'insensibilite au froid & mon marre de capuche glissante & d'os a essorer.



    J'ai un rien d'une heure en reserve. Un rien gris. J'aimerais derouler la bobine & la manger. Je suis deversee dans l'inconnu, sans reperes, sans borne miliaire, sans carte & sans boussole. On a perdu le chemin de l'Amerique, on a perdu le chemin de la Lune & j'ai perdu le mien. Ou je ne l'ai jamais trouve, c'est a voir.



    Je suis une animation fantomatique & je m'eclate.



    Une voiture trone sur le parking par megarde, elle regarde ou elle est morte. Ou les deux. Elle n'appartient ni a la semaine ni au dimanche. Je vais donner dans le vandalisme-partenaire:: etre partenaire des choses dans leur mort. J'ai envie de lui peindre des runes mortuaires & me connaissant, personne ne les distinguera. Pas plus elles, que la voiture ou moi.



    Je ne trouve plus les mots, je ne comprends plus les trames. Je veille & j'ai mal & mon esprit ne trouve ni les mots ni les images. Et pourtant le reve est capiteux & douloureux. J'ai mal. Un jour ou une nuit je suis tombee, sans autre forme d'explication, je suis tombee. Je me suis trompee de courant, de pont. Tu marches & tu deviens aveugle, sourde & muette. C'est desespere a en devenir paranoiaque, je vois des signes partout, je ne sais plus ou chercher ni que chercher. Je suis des fausses pistes, je remplis du vide avec n'importe quoi.



    Je reste en mouvement parce qu'immobile je ne suis pas sure de me rappeller que dans ce monde, pour vivre on respire.




    ( 3.4.06 )


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  • La nuit, c'est maree haute, le ciel devient argent.
    Les ombres boivent, & bues, elles transpercent
    la petite bete, la bete noire, l'oreille longue & la rondeur chaton.


    Quand elle sourit, le dedale pleure pour chaque regret.
    Lui il joue avec un morceau de jour & rouge fou,
    voit jaillir le sang lunaire un peu partout.


    Le soleil, peu sur, cherche encore son chemin.
    Tic, il tente de degouliner jaune mais ne fait qu'appitoyer, mielleux.
    Tac, ils sautent de flaque en flaque, droles de poissons sans queue.


    Et jalouse de mon reflet au sol,
    je ferais disparaitre quiconque boira ma source,
    jugeant une presence même timide superflue.


    Depuis qu'il neige, l'image se brise, on ouvre la bouche & on parle peu.
    On tombe le masque, regards voiles, on choisit pile ou perdre la face
    tout redevient alors aride jusqu'au prochain appel fievreux.


    Lui, il était la,
    ombre chinoise d'un delire improbable, comme un reveil,
    il s'etire d'inaction.


    Reel ici mais pas ailleurs, je l'appelle Abstraction,
    nul ne pouvant dire sa forme ni s'il comptait fendre les cieux,
    je le sais noir profond de ma retine vierge.


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  • Les ombres vivent sans leurs corps ( fascination meurtrière ) & on voudrait les éventrer ces folles sans queue ni tête.


    Parviennent toujours à 


    s ' é c h a p p e r . . .


     


    Chambre fantôme ... Dors.


    Ne me réveille plus.


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  • ( our tatoos & all the cocaine )



    Charming monkey saunter swagger, drunken donkey limbs disjointed, precious robot built so frail, universe of milk and amber, your hot kiss in mid december.



    ( what's god's name i can't remember )



    Trough the crack eye lovely weather.


    ( 29.3.06 )


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